Ça y est. Plus de travail, plus de routine, plus d’excuses. Nous sommes au Mexique et j’ai toute une journée de loisir à ma disposition. Je suis en pleine forme… mais non, réflexion faite je ne me sens pas très bien. En fait je suis terrifié.
Qu’est-ce que l’on fait quand toutes les excuses sont balayées, quand on a le choix et le temps de faire ce que l’on veut, quand il n’y a personne d’autre à qui faire porter le chapeau ?
« L’espace, l’ultime frontière » : ces mots résonnent dans ma tête. Quand tout le reste a disparu, quand il n’y a plus de « devoirs », il ne reste qu’un immense espace vide… et moi. Le tout petit moi qui était comprimé et poussé dans un recoin par toutes les autres choses dont j’avais rempli ma vie. J’étais si occupé… à être occupé. À remplir l’espace de plein de choses qui auraient dû faire mon bonheur mais qui ne le firent jamais.
Maintenant que j’ai éliminé tout le bazar qui remplissait ma vie, évidemment que ce petit bout de moi est effrayé : il est à découvert, avec une infinité de possibilités et nulle part où se cacher. Mais que va t-il faire ?
SE DÉVELOPPER !
Remplir l’espace vide par des choses qui comptent vraiment.
Laissons le tout petit moi grandir et prendre toute la place dont il a besoin. Non : toute la place qu’il veut. Qui sait ? Ce petit bonhomme pourrait bien s’avérer être quelqu’un d’intéressant.
Cédric, 8 juillet 2011
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